jeudi 20 juillet 2023

MESSIANITÉ, Réel, Futur

Le vécu messianique est un donné mais, comme il n’est ni le rien ni le quelque chose, son mode d’être-donné est spécial, il vient-sans-venir, il naît-sans-naissance de manière immanente, du fond futural de lui-même. Est-ce à dire qu’il est objet d’attente, promesse en attente de sa réalisation ? Inattendu parmi l’inattendu, en deçà de l’attente même, la messianité est le Réel futural plutôt que la réalisation, même si le Réel sous-vient de manière immanente sans revenir à soi, restant ce rien d’être qu’il a toujours été... Le vécu est radicalement étranger pour le Tout, indifférent plutôt qu’absolument étranger, mais venant-Étranger pour le Tout. S’agit-il d’admettre sans plus le Réel ou de le poser comme axiome ? Mais s’il rend possibles ou sous-détermine des axiomes, il n’est pas lui-même l’objet de simples axiomes, il est radicalement an-axiomatique et an-hypothétique sans être cet absolu de transcendance du Bien. Il serait plutôt en deçà de l’essence, plus secret et futural que tout en deçà. Pour le dire encore autrement que de manière platonicienne, le Réel n’est pas an-axiomatique ou an-hypothétique, c’est l’axiome qui est plutôt sous-déterminé unilatéralement ou en-dernière-instance.

LARUELLE, 2014, CF

MESSIANITÉ, Paganisme, Lutte

Le simple vecteur de la messianité doit s’achever ou se compléter par la foi du sujet-fidèle, par le messie en lutte avec le monde. Devenir messie ou fidèle en-dernière-instance implique ou conditionne la lutte contre le paganisme « catholique » ou plus généralement religieux, contre la croyance et le fétichisme qui objective de manière transcendante la foi. L’ancienne religion grecque et polythéiste était un paganisme aux yeux des monothéismes, mais ce sont maintenant les monothéismes hyper-transcendants qui sont d’orgueilleuses substances par rapport à la foi qui transit le Christ... Le flux messianique de la foi doit s’achever par notre devenir-fidèle en état de lutte contre ce que nous ne sommes que trop, les croyants-du-monde.

LARUELLE, CF, 2014

PÉCHÉ, Croyance, Monde

La superposition vectoriale est la messianité comme fidélité de l’immanence (à) soi. L’événement-Christ fait émerger une science nouvelle parce qu’elle est la science du monde comme objet de la croyance, monde dont l’Être, l’Un, l’Idée ou la physis sont les modalités. Le monde est l’objet gnostique par excellence, mondialisation ou pas. La confusion de la foi et de la croyance, de la messianité et du monde est le désastre qui affecte la foi telle que révélée par le Christ, les confessions chrétiennes étant les agents et les consommateurs qui rendent « décohérente » la foi comme croyance. Bien évidemment cette décohérence destructrice est le contenu réel du « péché originel », qui est sa projection mythique... Le mécanisme de la croyance, anastrophe plutôt que catastrophe, c’est justement l’orgueil des religions, la perte du générique par l’excès de transcendance qui leur fait interpréter le péché comme une chute, alors que c’est plutôt une tentative d’élévation et de surcroissance, une négation de l’état générique des humains niant les conditions de leur salut.

LARUELLE, CF, 2014

mercredi 19 juillet 2023

FIDÉLITÉ, Christ, Ultimatum

Pourquoi l’égalité du Christ et des fidèles dans la messianité ou dans la foi n’est-elle pas un être-commun général ? Le principe de non-commutativité nous oblige à les distinguer et à nommer le Christ en sa science autrement que « simplement » fidèle. Il est le fidèle de-dernière-instance, ou l’avant-premier fidèle. Et tout fidèle, s’il suit le Christ, d’une part n’est plus quelconque, mais s’éprouve comme communauté et corps générique – c’est la posture de la foi libérée de la hiérarchie consubstantielle à l’ecclésio-centrisme, aux Églises et aux sectes – et d’autre part mérite d’être nommé lui aussi fidèle de-dernière-instance. Pour le dire encore autrement, Christ et le fidèle sont un ultimatum posé comme ultimation de la foi ou comme fidèles-en-lutte. Ultimatum qui est le contenu du nouveau kérygme comme annonce faite au monde d’une « stérilisation » par fidélité des grandes cités spirituelles, l’entêtée Jérusalem, la transcendantale Athènes, la mystique Byzance et la catholique Rome qui les ré-unit. Le fidèle eschatologique vaut messie, n’importe quelle parole fidèle est un ultimatum apposé aux portes des Églises.

LARUELLE, CF, 2014

DIEU, Christ, Sujet

Comment contracte-t-on une dualité philosophique quelconque ou théologique comme celle de Dieu et de l’homme, comme le doublet théo-christo-logique si on ne la contracte pas ponctuellement comme mort de Dieu ou mort du sujet ? Le retrait de Dieu ou sa mort est un redoublement subreptice par invagination de la transcendance extatique. Le Christ est la superposition de Dieu et du sujet, son œuvre immanente est de les « additionner » de manière idempotente en sa personne de telle sorte que leur distinction, leur discernement et leur individuation deviennent impossibles. La superposition n’est évidemment pas une identification totale et imaginaire de Dieu et du sujet se mirant l’un dans l’autre, identification qui est au fondement de la mystique et de l’idéalisme philosophiques dits « allemands ». Elle procède autrement, sans spécularité ni spéculation. Elle réduit le premier à l’état de flux vectorial d’immanence évanouissante, disparaissant de l’horizon de la transcendance, et le second à l’état de sujet agi par le flux messianique. En Christ, Dieu et le sujet ont le même vécu duel, un seul vécu-pour-deux qu’ils partagent sans le diviser.

LARUELLE, CF, 2014

FIDÉLITÉ, Messianité, Homme

Dès qu’il est ressaisi et statufié par le religieux, le Christ comme émergence de cette science de salut semble laisser son œuvre en quelque sorte inachevée, ce qui a pu susciter l’espoir ou l’imagination d’un retour, d’un second essai non plus militant mais triomphant. Mais si le fidèle est nécessaire pour rendre intelligible ce savoir qu’il est, c’est aussi en tant qu’il achève par sa fidélité cette science-en-Christ sans la fermer, qu’il somme ces vecteurs sans l’épuiser... Il n’y aura pas de retour ni même de nouveau tournant apocalyptique de l’Histoire, la messianité comprise rigoureusement avec des moyens d’ordre plus scientifique que mythologique épuise une fois chaque fois son essence et ne multiplie ses effets qu’en fonction des occasions. En revanche la science-en-Christ exige que nous n’allions plus au monde que par elle c’est-à-dire par la foi, et sa force est toute de lancée droite et unifrontale... Nous les humains, nous sommes la face unique de la messianité, nous sommes des messies unifaciaux et non des messies individuels fondateurs de secte. C’est à nous les fidèles d’achever ou d’actualiser la messianité, nous sommes les fidèles de-dernière-instance parce que nous sommes agis, sans doute, mais par le non-agir christique. Notre foi est éternelle comme cet agir, elle n’a rien de passager et contingent comme nos croyances.

LARUELLE, 2014, CF

MESSIE, Christ, Retour

La question n’est pas, que dois-je attendre de la venue ou du retour du Christ comme d’un envoyé providentiel, comment l’attendre et quand viendra-t-il, que puis-je espérer, moi homme mondain ? Ces questions sont de croyance, philosophiques et désespérées, une réponse et même une telle question sont ici la destruction immédiate de la messianité... En revanche il est toujours possible de formuler des oraxiomes sur le non-être de la messianité à laquelle nous participons, sur son inexistence et son secret puisque le secret est oraxiomatiquement formulable, quoique forclos à la théologie. C’est pourquoi nous disons qu’il sous-vient comme générique plutôt qu’il ne le de-vient philosophement, plutôt qu’il ne sur-vient comme un héros ou un « sauveur » et plutôt aussi qu’il n’intervient comme une « providence » dans le cours du monde. Nous non plus, car il s’agit en réalité de nous, « chrétiens », nous n’avons pas à le devenir ni à l’être au sens substantiel ou bien subjectif de ces philosophèmes, comme on est ou devient philosophe. Nous avons à sous-venir comme ce que nous sommes, des fidèles qui peuvent être parfois des « sans-religion »... Par sa messianité la science-en-Christ ne cesse de sous-venir d’une incessance de venue, c’est sa forme d’actualité et d’éternité. Il n’y a pas de « retour » du Christ, encore moins un éternel retour, mais une éternité de sous-venue qui se suffit, qui n’est pas une attente judaïque vide et passionnée.

LARUELLE, 2014, CF

CLONAGE, Transcendance, Messianité

Comme Dernière Instance, la messianité est une superposition et donc un processus de relance vectoriale, la reprise fait partie de son essence même. Chaque relance une fois chaque fois sous-détermine la double transcendance théologique qu’elle traverse et dont elle est relativement inséparable, abaissant sa puissance à l’état particulaire... Nous savons que la messianité est un phénomène ondulatoire qui traverse de manière immanente, sous la forme « tunnel », donc en ascendant mais sans transcender une seconde ou une nouvelle fois à l’infini les montagnes de la transcendance... Mais l’effet de la messianité ne se résume pas au seul passage, ce passage de l’immanence vectoriale à travers la transcendance détache de celle-ci ou la réduit à une forme simplifiée qui ne s’ajoute pas à la transcendance, c’est plutôt sa transformation par soustraction ou abaissement de sa nature de doublet. La messianité est ondulatoire et donc relève de la vectorialité et du nombre imaginaire noté racine carrée de -1 qui a un effet soustractif. L’effet de ce passage immanent est de réduire le corpuscule à une transcendance simple, de supprimer le doublet d’origine. On dira que la transcendance simple est la forme-clone de la transcendance double, que le sujet-fidèle est le clone du sujet transcendant(al) de la philosophe. Le clonage est une répétition elle-même immanente de la transcendance, donc soustractive ou dépotentialisante... La véritable force du clone est qu’il se détache des données du monde pour acquérir un statut théorique et ontologique (« réel ») plus élaboré, il est onto-vectorial. Le sujet-fidèle est sous condition messianique et peut transformer le monde, ce sont ses « œuvres », parce qu’il est le premier transformé par la messianité. Le fidèle est « à l’image » du Christ et nullement à celle de Dieu. Le clonage est le passage des sujets de l’image de Dieu à celle du Christ.

LARUELLE, CF, 2014

SUJET, Générique, Christ

Entre la science comme Christ et la philosophie, entre le flux de la messianité et l’individu qu’elle sous-tire à l’enfer du monde et transforme en fidèle, le « sujet » est une notion ambiguë qui a plusieurs aspects ou passe par plusieurs phases. Récapitulons. D’une part il y a le Christ avant-premier comme science-sujet générique ou Dernière Instance, c’est la superposition de la condition algébrique minimale, l’idempotence, et du vécu qu’elle neutralise. Ce vécu est d’origine doxique quelconque mais, devenu générique ou non-égologique, non-individuel, il est passé à l’état de messianité immanente. Sa forme générique exclut la forme-conscience ou la forme-ego qui sont rejetées comme représentations mondaines ou contraires à la nature ondulatoire de la messianité. Il y a donc un vécu générique du Christ comme science, le Christ n’est pas un individu singulier du monde ni une entité ontologique, son universalité qui prend en charge les humains est d’une autre nature que celle de la philosophie qui « prend en souci l’étant en entier ». Mais il peut toujours être confondu par la philosophie elle-même avec le sujet transcendant de celle-ci. La philosophie a tout intérêt à confondre les deux états, messianique et philosophique, générique et général, sous le nom de « sujet » et de là à lui identifier l’homme en général ou l’humanité abstraite... D’autre part, à l’autre extrémité, celle du monde, il y a justement le sujet philosophique mondain qui se croit en soi ou se veut « suffisant ». Mais sa fonction ou son usage sont désormais complexes. À la philo-théo-logie et à leurs divers sujets, la science-en-Christ accède de droit et lève toute suffisance, fait tomber en-immanence ou en-messianité toute transcendance... On appelle aussi « occasionnelle » cette variable libre de la fonction messianique et qui joue le rôle de symptôme. Mais entre ces deux « sujets », l’un comme Christ pleinement générique, ou messianité, l’autre simple occasion du salut générique, il y a le sujet fidèle configuré par la messianité, le messie qui hante le monde. Ce sujet est ce qui est transformé du symptôme par l’immanence messianique, c’est le sujet fidèle ou en-lutte contre les croyances du monde... Il est celui qui est sauvé et qui donc peut être à nouveau happé par le monde et son attraction. Le salut ne peut pas être un acte absolu ou « religieux », sans prémisses, comme prétend l’être la création ex nihilo. C’est bien une grâce mais nous distinguons entre une grâce absolue, autoritaire et tissée dans les présupposés gréco-judaïques, et une grâce radicale qui prend les humains à leur racine vectoriale. Comment pourrions-nous être « sauvés » si nous ne l’étions pas déjà sans le savoir, ou sans être ce savoir du salut qui ne se connaît pas encore actuellement ? Si la messianité possède un certain agir, c’est de sauver les humains et d’en faire des messies... La damnation est de croire que rien ne peut nous sauver parce que nous ne savons comment, par quels moyens et par qui nous le sommes. Nous sommes l’épreuve du salut dont nous ignorons presque tout. Pourtant nous avons le sentiment d’avoir été sauvés malgré notre ignorance longtemps maintenue des moyens nécessaires pour l’avoir été. « Dieu fait homme » ou « l’homme fait messie » ?

LARUELLE, CF, 2014

SCIENCE, Sujet, Fusion

La science cherchée ici est celle de la philosophie comme objet mais elle doit inclure un aspect de celui-ci dans sa problématique ou son dispositif... Aucune science ne peut se réduire à son axiomatique toujours trop courte, son axiomatique n’est jamais suffisante pour une science qui reste ouverte à un dehors, ici la science reste ouverte à des mutations ou à des énoncés nouveaux de la philosophie, et même simplement à sa « suffisance » ou à sa prétention à exister en soi et pour soi. Abandonnant l’idéal du tout-axiomatique comme suffisant, nous sommes obligés d’admettre que cette science ne peut présenter ses deux principes majeurs d’usage quantique qu’en les interprétant une première fois en fonction du sujet ou du vécu, supposé donc déjà inclus non thématiquement dans les principes eux-mêmes. Idempotence et non-commutativité ne peuvent être simplement des propriétés algébriques « brutes » mais sont élevées à l’état de principes scientifiques et doivent être comprises comme tels. La fusion de la Dernière Instance est donc inscrite dans la description de ces principes... L’idempotence peut être décrite ou se décrire elle-même comme un sujet silencieux ou semi-parlant, sous-pratiquant la philosophie, Logos et Torah. Elle se décrit alors comme de l’« analytique fort » et du « synthétique faible », l’un au bord de l’autre, ou comme médiat-sans-médiation, comme mi-lieu générique qui n’est pas une moyenne entre les deux composants religieux, mais justement leur dualité unilatérale. Comme analytique fort, elle fusionne, c’est sa « force » (faible), avec le sujet comme donnée extérieure mais sous la condition de le réduire analytiquement au seul vécu ou de le reproduire analytiquement seulement comme vécu. Comme synthétique faible, elle fusionne avec le sujet, mais en s’augmentant du seul vécu sans s’augmenter de l’ego qui tombe hors de l’analytique. La fusion requiert les deux aspects, analytique et synthétique mais se modérant l’un l’autre, c’est la condition d’un « Même » générique enfin non-philosophique.

LARUELLE, CF, 2014

mardi 18 juillet 2023

DIEU, Messianité, Générique

On peut imaginer le sacrifice auquel l’ancien Dieu a dû consentir lui-même pour devenir grâce messianique. Le Dieu-Autre ou l’« Autre-homme » a dû pouvoir se superposer aux humains pour les transformer, devenir principe de Même, idempotence c’est-à-dire fidélité à toute épreuve, abandonner ses rêves de toute-puissance et de création du monde. Il a fallu un forçage, mais tout immanent. Contre les philosophes, le Dieu universel devient générique, contre les juifs, le Dieu-Autre abandonne sa hauteur ou à la rigueur refuse d’envoyer son Fils à la mort. Il a fallu que le Dieu juif devienne grâce immanente, que l’Autre sous-vienne comme ce Même qui ne revient pas et auquel sa fidélité suffit. Comme générique, le Fils est plus que « rencontre » dialectique, il est la superposition de l’homme et de l’ancien Dieu qui va permettre à l’homme-monde de participer à la messianité. En sa personne, Dieu se plie à la loi de l’immanence nécessaire à la science, les hommes abandonnent leur individualité et sous-viennent libérés de leur ego. Qu’est-ce que le salut sinon la sous-venue dans le sein de l’immanence générique c’est-à-dire du Christ ? Non pas tant la perte de son ego que de la suffisance de cet ego, l’obéissance à la Nouvelle Loi de la messianité.

LARUELLE, CF, 2014

DIEU, Sacrifice, Croix

La nouvelle Loi est en cours et à l’œuvre en chacun de nous, qui sommes à ce titre messie, la messianité est en sous-venue pour accomplir la Loi en la personne du Christ et non pas extérieurement... Dieu trouve alors une nouvelle fonction, il est le masque qui dissimulait la possibilité d’une science des religions, il l’empêchait de pouvoir s’établir. C’était à sa manière un Malin Génie qui rendait la science impossible et laissait faire l’imaginaire psycho-religieux... L’on passe à la science-sujet non-chrétienne par le sacrifice de la transcendance divine, sacrifice de Dieu qui sur la Croix abandonne sa transcendance en se superposant aux humains... Cet aspect sacrificiel est l’effet d’abaissement ou de dépotentialisation par la superposition c’est-à-dire de la sous-venue transfinie du Christ ressuscité. Dieu est-il « mort » ? Plutôt transformé, ayant perdu son statut de grand manipulateur, mais pas à cause du monde et de la société nihiliste avec laquelle il s’entend assez bien et peut passer des contrats ou des concordats. Une science des humains a été inventée chez les gnostiques, une constante générique découverte qui a repris à Dieu sa place de constante et fait éclater le doublet théo-christo-logique. Le « sacrifice » de Dieu permet aux humains d’incarner à leur tour la constante ou la Loi... À partir de là, tous les hommes sont égaux, mais génériquement, ce n’est pas une égalité abstraite à la manière de l’universalité paulinienne, ils sont égaux en-dernière-humanité comme sujets génériques dans la science.
La dualité générique assemble unilatéralement Dieu ayant sacrifié sa transcendance et le sujet libéré de la servitude de la Loi mais toujours (sous)-déterminé comme obéissant. Dieu sacrifiant son Fils c’est une image juive du sacrifice, le Fils tuant le Père et le sublimant d’autant mieux c’est une image grecque du sacrifice, le Père sacrifié ou abaissé pour que naisse le Fils, c’est la vérité gnostique... Dieu doit être abaissé ou son origine sacrificielle elle-même suspendue, c’est tout ce que la science peut exiger de la religion et de lui, pas sa « mort » métaphysique ni son refus athée et matérialiste.

LARUELLE, CF, 2014